J’accuse

La dégradation du capitaine Alfred Dreyfus dans la cour de l’École militaire, à Paris, le 5 janvier 1895, est le début d’un film qui reconstitue l’histoire d’un affaire qui essaye de résoudre le lieutenant-colonel Georges Picquart, futur ministre de la Guerre du gouvernement Clemenceau. L’antisémitisme et l’espionnage se mélangent dans un film qui montre la personnalité ambigüe de Picquart, qui trouve le vrai traître, Esterhazy. Mais la diffusion de l’affaire deviendra plus importante à partir de l’article de Zola, “J’accuse” -publié le 13 janvier 1898. Un procès en révision s’ouvre à Rennes en 1899, mais Dreyfus est à nouveau condamné -bien que le président Loubet le gracie plus tard.

En à peine 2h12, Polanski parvient à reconstituer l’atmosphère de l’époque, avec ses préjugés et ses enjeux.

Notre Drame

Article de Libération

L’évêque de Paris, Sully, en 1160, décide de donner à la capitale une cathédrale digne de la première ville de France. Un bâtiment gothique qui engage toutes les corporations d’artisans (tailleurs, sculpteurs, charpentiers, menuisiers, maçons, verriers…) démarre et devient un des grands symboles du pays. Quel est le rôle de Notre-Dame dans la littérature et l’histoire?

Notre-Dame constitue pour Victor Hugo un personnage à part entière; Théophile Gautier loue la singularité d’un bâtiment qui avait une première flèche construite vers 1250, et une autre -controversée- du XIXème, dûe à l’architecte Viollet-le-Duc. Après la littérature, le cinéma s’est emparé à son tour de ce monument: Anthonuy Quinn (1956) joue le rôle de Quasimodo fasciné par les avantages de Gina Lollobrigida -Esmeralda; même les studios de Walt Disney l’ont placée au coeur de leur dessin animé, le Bossu de Notre-Dame (1996).

Avant tout centre religieux, la cathédrale a souffert les destructions de la période révolutionnaire de la fin du XVIIIème siècle. Le catholicisme n’est plus la religion d’État et les biens de l’Église sont vendus lors de la “vente des biens nationaux”. Une partie du trésor de Notre-Dame disparaît, les statues des rois de la façade occidentale sont cassées, le mobilier et les tableaux sont détruits ou dispersés. La cathédrale, ainsi dépouillée, devient un temple de la Raison.

Un incendie nuit la cathédrale en 1871, lors des événements de la Commune. Mais le bâtiment survit même à la volonté d’Hitler de brûler Paris, une fois perdue la capitale -1944- et devient patrimoine mondial de l’UNESCO au début du XXIème siècle. On y chante le Te Deum à la fin des deux guerres mondiales, on reçoit la visite de plusieurs Papes.

Finalement, le toit de la cathédrale brûle en avril 2019. Lieu de convocation des États Généraux au XIVème s., lieu de sacre de Napoléon au XIXème, lieu de cérémonies générales au XXème s., un symbole s’éteint, mais pas complétement. La structure résiste, les donateurs assurent la reconstruction de la toiture, donc Notre-Dame reprendra son profil, peut-être avec des nouveaux matériaux, peut-être avec une nouvelle flèche. Et alors, qui sera le nouveau Viollet-le-Duc qui permettra réapparaître le symbole français devant nos yeux?

- Exemples d'épreuves d'histoire.
- Un exemple à nous.
- Problématiser l'histoire...

 

Diaspora galicienne

La Galice était déjà à l’époque moderne une terre d’émigration. Beaucoup de galiciens ont été obligés de quitter leur pays par des raisons plutôt économiques, mais aussi par des raisons politiques. La Galice ferait partie des pays européens dont les taux migratoires furent les plus élevés despuis 1880, avec l’Irlande et l’Italie.

Pendant le XXème siècle, à partir des années 1950 -moment ou la Galice était encore une société rurale et paysanne, portraitée par Neira Vilas [voir Memorias dun neno labrego], l’émigration recommence vers l’Argentine et aussi vers le Vénézuela; plus tard, pendant les années 1960, le besoin de main d’oeuvre provoque une diaspora vers les régions industrielles d’Espagne (la Catalogne, le Pays Basque,…) et aussi vers les pays du centre-nord de l’Europe (France, Angleterre, Allemagne, Suisse, etc.). La diaspora galicienne compte aujourd’hui avec plus de 500.000 personnes hors nos frontières.

Même si l’Espagne est devenue un nouveau destin d’immigration, il ne faut pas oublier le rôle historique de l’émigration chez nous.

Laïcité

La laïcité est le “principe de séparation dans l’État de la société civile et de la société religieuse” et “d’impartialité ou de neutralité de l’État à l’égard des confessions religieuses”.

En France, la laïcité est un principe constitutionnel qui contribue à l’égalité républicaine, peut-être résumé par la formule: “La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte.” Cette consigne est claire sur la Loi de séparation des Églises et de l’État de 1905, au moment du gouvernement Combes.

 

Décolonisation

L’empire colonial français, commencé au XVIème siècle, est l’ensemble des colonies, protectorats, territoires sous mandat et territoires sous tutelle gouvernés ou administrés par la France. C’est pendant la seconde moitié du XIXème et au XXème siècle quand l’empire s’étend à son apogée, derrière l’empire colonial britannique (l’exposition coloniale internationale de 1931 marque le sommet de la colonisation, avec plus de 10 millions de km²; à la veille de la seconde guerre mondiale, cet empire représentait 5% de la population mondiale à l’époque).

La Seconde Guerre Mondiale a amené un affaiblissement durable du prestige des principales puissances coloniales européennes, car elles ont perdu leur dimension internationale et font plus figures de vaincus que de vainqueurs. De plus, les contradictions entre les positions affichées dans la Charte de l’Atlantique sur le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et la reconduction de l’administration coloniale après la guerre sont manifestes. En outre, la France est très affaiblie économiquement: on n’a plus de moyens financiers pour entretenir un empire colonial très coûteux en investissements; elle doit se focaliser sur la reconstruction de ses propres territoires.

Dans le contexte d’une guerre froide qui avance entre le bloc capitaliste et le communiste, la France n’a pas de stratégie de décolonisation. La Constitution de 1946 (IVème République) organise l’Union Française avec une représentation des territoires coloniaux à l’Assemblée Nationale. Mais la décolonisation va avancer par la guerre, par la force ou par consentement mutuel. Le cas des exemples de guerre les plus caractéristiques ce sont l’Indochine et l’Algérie -ancienne colonie de peuplement conquise à partir de 1830.

En Indochine, la guérilla commence en 1946 entre Hô Chi Minh -soutenu par Mao, à partir de 1949- et la France -soutenue par Washington, qui exige la restauration de l’ex-empereur Bao Daï. Les Français se retirent après leur défaite à Dien Bien Phu en 1954 et les accords de Genève du 21 juillet 1954 mettent fin au conflit et la France est contrainte à quitter le pays. Le Viêtnam est divisé en deux parties: tandis que le nord du Viêtnam passe sous le contrôle communiste du leader Hô Chi Minh, une dictature nationaliste s’installe au sud du 17e parallèle. Mais contrairement à la France, les Américains n’acceptent pas les résultats de la conférence de Genève et restent partisans de l’indépendance du Viêtnam du Sud.

Les indépendantistes algériens se sont renforcés et voient dans l’échec de la domination française en Indochine un encouragement pour se lancer à leur tour dans une lutte armée contre la France. Mais leur position s’est radicalisée dès le 8 mai 1945 lorsque les autorités françaises ont eu recours à la violence et massacré des milliers de personnes à Sétif et Guelma. Le 1er novembre 1954, la «Toussaint rouge», série d’attentats contre des intérêts français et des musulmans pro-Français, marque le début de la guerre d’Algérie. Le FLN (Front de libération nationale) va prendre peu à peu l’avantage sur les autres mouvements indépendantistes. À partir de 1956, la France envoie un contingent; 400.000 soldats français seront chargés du “maintien de l’ordre” dans la colonie; cette politique de répression est soutenue par le milliion de pieds-noirs algériens. Les cruautés se multiplient dans les deux camps (massacres de civils musulmans pro-français par le FLN, recours à la torture par des parachutistes de l’armée française,…). Une fois appelé au pouvoir en 1958, De Gaulle constate l’impossibilité de mettre fin à la guerre. Malgré l’opposition des pieds-noirs et la création de l’OAS, il entame des négociations avec le FLN. En 1961, les Français approuvent à 90% par référendum l’autodétermination de l’Algérie. Le processus d’émancipation aboutit à l’indépendance du pays lors des accords d’Évian signés en 1962.

Rôle féminin

Ayant reçu du passé les révendications de participation politique d’après la “Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne” (1791), signée par Olympe de Gouges, on peut dire que les droits politiques des femmes restent ignorés pendant le XIXème siècle. Pendant la Commune de Paris (1871) se crée le premier mouvement féminin de masse, et à la fin du siècle, des groupes suffragistes utilisent pour la première fois le mot “féminisme”. En Espagne, même s’il y a des textes qui revendiquent l’égalité politique totale -et des pionnières comme Concepción Arenal, le droit de vote est acquis pendant la IIème République, d’après la défense que la députée radicale Clara Campoamor avait fait du suffrage féminin au texte constitutionnel de 1931. En France, ce sera une ordonnance de 1944 celle qui accorde le droit de vote aux femmes.

En Espagne, donc, les femmes ont eu des droits politiques bien avant la France. La tradition vient de loin: les femmes pouvaient être reines de Castille; les Bourbons conservaient la Loi Salique qui empêchait aux femmes l’accès à la royauté.

L’Espagne de la dictature deviendra tellement machiste, même avec l’encadrement sous la section féminine de la Phalange. Par contre, une France démocratique lutte pour la promotion de l’égalité des sexes (il ne faut pas oublier les idées de Simone de Beauvoir); la révolution sexuelle amplifie le droit pour les luttes des femmes après mai 1968, et on avance vers quelques révendications comme l’interruption volontaire de grossesse (loi Veil, 1975).

Même si en 1957 le traité de Rome déclare l’obligation pour les six États membres d’assurer l’égalité des salaires entre hommes et femmes, la lutte pour la parité politique continue et avance à partir des années 1980, une fois que les femmes en Espagne ont repris son droit de vote d’après la Constitution de 1978, elles reprennent le droit du divorce en 1981 et la possibilité d’avortement en 1985.

5R

La Vème République naît en 1958, avec le retour de De Gaulle. Du premier moment, il s’agit d’une république présidentielle. La société d’abondance des années 1960, renforcée par la croissance économique des Trente Glorieuses et l’immigration de travail jusqu’en 1974, est en pleine mutation sociologique. En quoi la politique et la société vont se mettre à jour pendant le dernier quart de siècle?

D’abord, la crise des valeurs anciennes, chez les baby-boomers, provoque un besoin de renouveau dans la société française. Mai 1968 exprime bien la protestation contre une société de consommation de plus en plus maîtrisée par les technocrates. Les accords de Grenelle améliorent les salaires, le SMIG, d’après les luttes ensemble d’étudiants et syndicats.

Ensuite, de 1969 à 1981, les successeurs de De Gaulle furent ses propres ministres. Mais une société de plus en plus ouverte intègre des lois permettant la libéralisation de l’avortement et le divorce par consentement mutuel. C’était l’époque de la présidence de Valéry Giscard d’Estaing (modernisateur de la France du point de vue de la droite), avec la première femme ministre, Simone Veil.

Finalement, la gauche arrive au pouvoir en 1981, avec François Miterrand comme président, et l’alternance commence. C’est la date d’abolition de la peine de mort [+], dans un contexte de renforcement des liens européens vers la création de l’UE et avec des réformes économiques et sociales (réduction du travail hebdomadaire, nationalisations d’entreprises,…) au sein des Vingt Piteuses. La présidence socialiste est la première à expérimenter une cohabitation de Président et premier ministre de différente idéologie. De 1986 à 1988, Jacques Chirac deviendra le premier ministre de Miterrand. Il y a eu d’autres cohabitations après. Pour éviter cela, sous la présidence de Chirac, en 2000, le référendum sur le quinquennat présidentiel a remplacé l’ancien septennat.

En conclusion, la France -encore une grande puissance économique- a changé au niveau socio-politique, pour s’adapter à un contexte d’intégration européenne et mondialisation qui mute les influences du pays. La présidence actuelle, celle de Macron, essaye de faire appel à l’ancienne grandeur réclamée par De Gaulle. Est-ce que cette idée est en concordance avec le nouveau contexte d’économie multipolaire actuel?

Éco 4R

Un régime instable au niveau politique -la Quatrième République Française– aura, en même temps, un grand succès économique.

Montseny / Veil

As dúas foron as primeiras mulleres nun gabinete ministerial nos seus repectivos países (Federica Montseny [+] na España republicana, Simone Veil [+] na Francia republicana). Ambas foron ministras de Sanidade. As dúas contribuiron a promulgar a primeira lei de despenalización do aborto nos seus países de orixe (Federica Montseny, coa lei de 1937; Veil, coa lei de 1975).

Federica Montseny (1905-1994), activa militante da CNT, formou parte do goberno de Largo Caballero entre 1936 e 1937. Como tantos outros españois, víuse forzada ao exilio. Instalada en Toulouse -onde sería perseguida pola policía nazi e franquista, retornou a España en 1977, durante a transición democrática. Nembargantes, non apoiou o sistema constitucional recén instaurado.

Simone Veil (1927-2017), supervivinte do campo de concentración de Auschwitz, entra no goberno de Chirac en 1974, cando se propón a loi sur l’IVG. Foi a primeira muller presidenta do Parlamento Europeo (1979-1982) e presidíu tamén a Fondation pour la Mémoire de la Shoah, sendo ela víctima directa daquel tempo.

 

HEF: 1946-54

Pendant que la France reprend la démocratie et proclame la IVème République (1946), l’Espagne reste une dictature isolée au niveau international. Seulement à la fin de la période, l’Espagne fait des pactes avec les États-Unis (1953), dans le contexte de la guerre froide et de la division du monde en deux parties (capitaliste et communiste); c’est pour cela que le régime fasciste est accepté comme “allié nécessaire” pour établir des bases militaires.

Finalement, 1954 indique le début du déclin impérialiste français, qui a souffert la défaite de Diên Biên Phu, en Indochine.

Si la récuperation économique, grâce au Plan Marshall et à la mise en place de la planification indicative par Monnet, est très rapide en France après la Seconde Guerre Mondiale, l’Espagne reste comme un pays affaibli et pauvre encore.

frise_hef_1946-1954_c* Consultez quelques documents.

HEF: 1939-45

La France s’engage dans la Seconde Guerre Mondiale; l’Espagne commence à souffrir la dictature de Franco. L’Espagne fasciste met en place les premières lois au moment que la France de Vichy deviendra occupée. La résistance française avance pendant que le franquisme restera isolé au niveau international.

frise_hef_1939-1945Ce sont des événements d’une époque, celle de 1939 à 1945, une période de troubles avec laquelle nous débutons une série de frises chronologiques autour de l’histoire comparée du temps présent, entre l’Espagne et la France (HEF: Histoire de l’Espagne et la France).

* Consultez quelques documents.

Valeurs de la République

Lors des événements récents en France -réaffirmation de la laïcité après les attentats de janvier 2015-, on peut bien se demander sur l’origine de ces valeurs, incarnés par la devise “liberté, égalité, fraternité” de la première Révolution Française.
Si bien on peut revendiquer l’émergence de la laïcité pendant la Révolution de 1789, la reaffirmation de celle-ci se produit pendant la IIIème République (1870-1940).
À la fin du XIXe siècle, la France est républicaine. Malgré les crises de croissance qui ont accompagné la naissance de la IIIème République depuis sa naissance en 1870 (Commune de Paris, majorité de monarchistes au début de cette décennie dans la Chambre des représentants, adoption de l’amendement Wallon en 1875 -353 voix contre 352- en introduisant le mot “République” dans la loi constitutionnelle,…), celle-ci paraît enracinée dans le pays.
Les Français se sont alors habitués aux pratiques démocratiques d’un régime qui a introduit le parlementarisme dans les moeurs. L’avènement de la République est le résultat d’une évolution quasi naturelle qui aurait commencé avec la Révolution de 1789 pour s’achever avec l’arrivée des républicains au pouvoir en 1879.
Les valeurs républicaines s’expriment dans la litographie de 1875, laquelle présente la Marianne -avec le drapeau tricolore, le bonnet phrygien et le glaive de la justice- accompagnée par le flambeau de la Raison et deux anges qui portent les planches des Droits de l’Homme et une légende du suffrage universel -toujours masculin jusqu’en 1944- et appuyée par toutes les classes sociales. Déjà à Grenoble, le 26 septembre 1872, le “commis voyageur de la démocratie” Léon Gambetta avait proclamé l’avènement des “couches nouvelles”, ces classes moyennes appelées à jouer un important rôle politique; la confiance de celles-ci va permettre d’asseoir socialement le régime républicain.
Bien que la période 1870-1879 est une période de doute (la majorité des représentants sont monarchistes aux élections de 1870, et le Sénat maintient cette majorité jusqu’en 1879; le président de la République, Mac Mahon (1873-1879), semble se limiter au retour du roi,…) entre monarchie et république, la décennie suivante commence avec l’affirmation de la République.
L’école permet l’apprentissage des valeurs républicaines. On y enseigne une morale civique fondée sur le respect des libertés fondamentales, l’idéal démocratique et l’amour de la patrie. L’école est au coeur du combat pour la laïcité, et les lois scolaires de Jules Ferry de la période 1879-1882 donneront naissance à l’école laïque et obligatoire, une attaque contre l’Église catholique, qui avait soutenu les partisans de la monarchie au début de la Troisième République. Finalement, une loi de 1905 mettra au point la séparation des églises et de l’État.
La Troisième République établit un régime libéral en matière de presse. La loi de 1881 accorde la liberté de réunion publique sans autorisation, et une loi de 1884 légalise les syndicats, sauf au sein de la fonction publique et des corps dépendants de l’État. Sur le plan social, la loi Naquet (1884) rétablit le divorce. La République devient alors laïque et libérale.
Mais la Troisième République devra surmonter quelques crises sévères à la fin du siècle (le scandale de Panama, les attentats anarchistes, l’affaire Dreyfus), surtout celle du boulangisme -mouvement politique soutenu de façon paradoxale par les républicains révisionnistes alliés avec des bonapartistes et des monarchistes désireux de renverser la République. Avec un discours belliqueux et une grande ambigüité, le boulangisme repose sur l’espoir de revanche contre l’Allemagne. Les représentants politiques obtenus par le boulangisme aux élections de 1889 sont minoritaires; un mandat lancé contre le général Boulanger en 1889 -pour complot contre la sûreté de l’État-; le propre général, exilé en Belgique, va se suicider. Tout cela entraîne la perte de soutiens et la disparition du mouvement lors des élections de 1893.
En définitive, les valeurs républicaines ont vaincu et se sont fortement enracinées à partir de la première décennie de la Troisième République, et aujourd’hui on peut faire appel à ce moment là comme le début de continuité de la laïcité et des libertés républicaines en France.

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