Vague technologique

La vague qui vient va changer le monde. Peut-être les humains nous ne serons plus les principaux moteurs de la planète. Va-t-elle nous dépasser, la technosphère? On ne peut pas nier le rôle poussant de la technologie; il ne faut pas lutter comme des luddites contre les machines, car toutes les nouvelles vagues technologiques ont réussi. Il faudra s’en adapter, selon Mustafa Suleyman, auteur d’un livre qui avance le dilème proposé par le succès de l’intelligence artificielle en quelques années. Mais il faudra aussi poser l’endiguement de l’IA, mettre en place des lois éthiques et encourager la collaboration entre les entreprises et les États afin de maintenir le contrôle de tous les progrès, aussi avec l’édition génétique, l’eugénisme, les drones, les machines en général, dans un monde de plus en plus automatisé.

Les robots numériques ont vaincu les intelligences humaines aux échecs et au Go, le “problème du gorille” arrive -car quelques machines surpassent le “test de Turing”-, la concurrence des États nous mène sur une ancienne “guerre des armements”, qui est aujourd’hui une bataille numérique. Les technologues veulent avancer, c’est leur défi: quelques-uns d’entre-eux affirment que la solution aux maux de la planète (réchauffement climatique, production de nourriture, vieillissemment démographique,…) est toujours le développement de la technologie, même sans aucune restriction.

Byung-Chul Han, dans son livre “La fin des choses”, dit que  le monde concret et durable est érodé au profit d’un univers éphémère où le travail accompli par la main a laissé place au glissement des doigts sur l’écran du smartphone et à une “intelligence” artificielle, qui “pense à partir du passé”, est “aveugle à l’événement”. “Seule la main reçoit le don de la pensée,” souligne Han. Il pense que l’inhumanité est en marche.

Carissa Véliz nous a averti sur le contrôle auquel nous sommes soumis dans notre vie quotidienne. Elle défend l’idée de que “la privacité nous donne du pouvoir”, et nous habitons un monde dont l’exposition individuelle est continue. Elle fixe l’attention sur le manque de liberté des citoyens; certains États contrôlent notamment leurs sociétés, même avec un risque sérieux de dystopie [on peut se rappeler de la pub d’Apple en 1984]. En général, la surveillance augmente partout.

Le philosophe britannique Nick Bostrom a posé aussi l’hypothèse du monde vulnérable, selon laquelle tôt ou tard, une technologie pourrait décimer les humains: y sommes-nous bien préparés?

Alors, la cohabitation avec l’IA devient inévitable, mais il faudra mettre en place des règles pour assurer un vrai “serment d’Hippocrate” qui soit capable de consacrer la vaillance des machines en faveur de l’être humain. Ou bien l’ordre terrien sera définitivement remplacé par l’ordre numérique? 

Dictamolle

Les opposants à la dictature de Primo de Rivera organisent plusieurs conjurations afin de renverser le gouvernement. Les étudiants clament dans la rue, les intellectuels critiquent le manque de libertés, les politiques dynastiques essayent d’encourager un “pronunciamiento” comme celui dirigé par Sánchez Guerra en 1929. Finalement, le dictateur présente sa démission au début de 1930; ce sera le déclin définitif de la Monarchie?

Après l’échec de la dictature, Alphonse XIII appele au gouvernement au général Berenguer, ancien haut-comissaire du Maroc, pendant la défaite d’Annual (1921). Malgré l’intention du roi de retourner au système corrupte de la Restauration -basé sur l’alternance et le caciquisme-, les partisans de la République, les représentants des nationalismes périphériques et la gauche politique et syndicale ont déjà en tête le bouleversement de la monarchie, et ils se donnent rendez-vous à Saint-Sébastien pour signer un accord (août 1930), avec la volonté d’instaurer une nouvelle république. Sous la direction d’Alcalá-Zamora et Azaña, un comité révolutionnaire est organisé.

En outre, l’ambiance générale était très critique avec la “dictamolle” de Berenguer -appelée comme ça par Ortega y Gasset, auteur d’un article qui cible sur le roi la mauvaise décision de nommer Berenguer, une “erreur” qui menera à la mort de la monarchie (“Delenda est monarchia”, écrit l’intellectuel dans cet article publié au mois de novembre 1930). Ensuite, l’action pour la proclamation de la république échoue le 12 décembre à Jaca, où les capitaines Galán et García Hernández sont arrêtés et fusillés. Le soulèvement était prévu pour 15 décembre, et l’aviateur Ramón Franco inonde de tracts contraires au gouvernement les rues de Madrid. Mais les soulèvements de Jaca et de l’aérodrome de Cuatro Vientos n’ont pas de succès.

Au dernier moment, le faible gouvernement Berenguer ne résiste pas; le général démissione en février 1931 et son remplaçant, l’amiral Aznar, n’aura pas le temps de redresser la situation. Il convoque les élections municipales de 12 avril 1931, qui finissent avec la victoire des candidatures républicaines dans les grandes villes et zones urbaines. Les républicains avaient bien organisé leurs candidatures, les monarchistes sont un peu dissipés.

En conclusion, l’attitude de la monarchie -placée comme soutien de la dictature et de la “dictamolle”- sera punie par le gouvernement provisoire, en essence formé avec les participants des accords de Saint-Sébastien. Le roi signe un manifeste “Au Pays” et part à l’exil. La Seconde République est proclamée par Alcalá-Zamora au balcon du Ministère du Gouvernement le 14 avril 1931. Ce sera celle-ci la République de la démocratie et des accords, celle de la culture et la croissance économique?

L’Espagne depuis 1923

Le populisme autoritaire en Espagne se manifeste à l’époque de la Dictature de Primo de Rivera: les fêtes patriotiques, les serments d’allégeance, l’exaltation de la langue castillane, l’appel à la gloire impériale, l’esprit national espagnol,… [La photographe Ruth Matilda Anderson a bien documenté en 1924 son passage par la Galice (*)]. C’est le premier pas pour l’Espagne franquiste, contestée par les partisans de la République et le laïcisme. Alejandro Quiroga nous invite à connaître la biographie de Primo de Rivera en contexte historique.
Nous habitons ce pays, étranglé entre “autoritaires” et “libertaires”, incapable apparemment de trouver le “juste milieu”, la défense d’un système pour toutes et pour tous, un modèle respecté par la grande majorité. 

LabirintOleiros

Como nos conta Kevin R. Wittmann en “La huella de los mapas”, os mapas cartografían a nosa existencia. Son simplificacións dos traxectos cotiáns, das cancións da vida, esquemas de singraduras vitais que nos guían por un camiño persoal. Na busca da cartografía máis antiga, o mapa de Abauntz -descuberto en 2009- remítenos ao Paleolítico -hai máis de 13.500 anos, a tempos en que a caza e a pesca eran actividades esenciais. Outro exemplar, máis recente, é o plano de Çatalhöyük, datado cara a 8570 a.e.c.

Os mapas son labirintos. Artistas como Warlimpirrnga, aborixe australiano, apelan ás songlines, que simulan curvas de nivel, para representar a herdanza do territorio, de cara a construir a súa obra. Os sendeiros son camiños que absorben a historia dos pobos indíxenas e a xeografía da illa-continente. Os mapas son labirintos do mundo coñecido: na Idade Media, o mapamundi de Hereford (ca. 1300) amosa o mundo coñecido daquela (420 cidades, 32 lugares e incontables escenas bíblicas e mitolóxicas, xunto con animais e plantas), presidido pola figura de Deus entronizado. A primeira vez que Galicia semella aparecer nun mapa como centro do mundo -pois a peregrinaxe a Compostela movía a fe neses tempos- é no mapa de Sawley (1190). Os tempos medievais foron momentos de “labirintización” de viaxes e percorridos de santidade: Matthew Paris deseñou un itinerario de Londres a Palestina cara a 1250, o labirinto da catedral de Chartres (ca.1220) inspirou os de catedrais contemporáneas como a de Grace, en San Francisco (e serve de base para moitas das actividades propostas en https://labyrinthsociety.org/).

O territorio galego foi ben documentado por Domingo Fontán no primeiro terzo do século XIX. A súa Carta Xeométrica, publicada en 1845, recolle informacións sobre o territorio con enorme precisión. Hoxe en día, un visor como Iberpix permite a consulta dos mapas topográficos históricos e das fotografías aéreas recentes de toda España. Cada fragmento é unha viaxe de fantasía, unha opción para a imaxinación. Atréveste a facer unha pequena “viaxe iniciática” pola nosa terriña máis próxima, polo Oleiros dos castros, das rúas, dos fitos e dos espazos senlleiros?

  • Atrévete a crear o teu LabirintOleiros, un percorrido pola memoria do concello. Pode ter a forma de imaxe interactiva, de croquis-sendeiro, de labirinto con relevo…

Occidente

Asistimos ás exequias de Occidente. A era do progreso democrático estáncase; albíscase no horizonte o autoritarismo controlador, a débeda inasumible, a perda de soft power. Quen sabe se a caída nos traerá un renacemento en tempos, mais agora é momento de perda e laio: a irrupción dunha forza esóxena -latente hai séculos, a China burocrática, despótica e capitalista, de partido único, apréstase a devolvernos á Idade Escura, precolombina, pre-occidental. Unha liña férrea conduce de Madrid a Yiwu, a cidade chinesa que aporta o 60% da decoración de Nadal, exenta de luces do Oeste. China liderará en breve a innovación tecnolóxica e a carreira armamentística. As democracias liberais perden aura en África, continente que se vende ás potencias emerxentes.

Selon Philippe Némo, l’Occident est bâti sur la liberté inaugurée dans la cité grecque, qui s’adhère à l’invention du droit et de la propriété privée par les romains. Aujourd’hui, l’Occident est le produit “exemplaire” des démocraties libérales, qui incarnent un objet politique singulier, devenu modèle à la fin du XXème siècle.

Mais peut-être le déclin d’Occident soit une perception exagérée, car l’essor chinois pourrait être considéré comme un bénéfice pour tous. Le vieillissement démographique et la faible croissance économique arrivent partout; les valeurs occidentales sont installées dans l’âme des sociétés. Alors, on peut se méfier des risques, on peut penser que l’humanisme chrétien survivra.

Houbo unha caída do Imperio Romano, un outono da Idade Media, os imperios perecen -malia que loiten por permanecer. E agora, que nos agarda? A imaxe dun Occidente dividido xa nola proporcionou hai anos Yanko Tsvetkov, cando decidíu plasmar a visión do mundo de Donald Trump en 2016… Non hai garantías de que non se reedite:

Oceánico-tropical húmido-seco

Como ben sabemos, a Organización Meteorolóxica Mundial establece un período de 30 anos para caracterizar un clima; por iso, as medicións de variabilidade fanse -por parte de AEMet e Meteogalicia- con respecto a períodos como 1971-2000 ou 1981-2010, e compróbase o incremento da temperatura media, como consecuencia do cambio climático antropoxénico.

Polo tanto, a representación de datos anuais concretos non fai regra, mais pódenos achegar a comprobar tendenzas, sempre e cando estas se vaian repetindo no tempo. Ao longo dos dous últimos anos naturais (2022 e 2023), as anomalías no comportamento climático galego son ostensibles e significativas: o clima quéntase cada vez máis, as precipitacións tenden a volverse máis torrenciais e en breves lapsos de tempo. De cara a extraer algúns cambios que se apuntan, escollemos os datos de dúas estacións meteorolóxicas de Meteogalicia situadas a nivel do mar (en A Coruña e Vigo) para comprobar a tropicalización do clima galego. Algunhas características saliéntanse:

  1. A aridez -medida segundo o índice de Gaussen- instálase nos climas oceánicos; moitos climas galegos teñen unha leve aridez de verán, mais esta tende a espallarse por outros meses do ano -a cotío o mes de maio, no que se incrementa notablemente a evapotranspiración e ás veces faltan as choivas. Tres meses áridos semellan moitos para un clima netamente oceánico. A sequedade dos climas tropicais húmidos-secos vaise facendo un oco.
  2. A temperatura media ascende, conforme ao comprobado en case todas as áreas do planeta, nas que as warming stripes dan conta deste quecemento imparable. 2023 foi o ano máis cálido nunca rexistrado polos humanos, 2024 promete seguir a senda.
  3. Mantéñense oscilacións térmicas anuais moderadas, o que reflicte a suavidade térmica de estacións meteorolóxicas próximas a un océano regulador.
  4. A outonización das precipitacións marca unha concentración nesta estación dos picos de pluviometría. Case 2 de cada 3 litros caídos en Vigo en 2022 fixérono nos tres últimos meses do ano; máis da metade da precipitación vense acumulando neste período nas últimas medicións. Está claro que isto contribúe a acentuar a diferenza entre o período húmido e o período seco -que ten un pico claro no estío. E isto é consecuencia da acentuación dos contrastes mensuais canto ás variables representadas.

Por todo isto, e malia non ser unha medición científica de relevancia, atrevémonos a caracterizar o novo clima oceánico galego -no litoral- como oceánico-tropical húmido-seco; nos casos de A Coruña e Vigo xa hai tres meses ao ano que superan a media de 20ºC, as noites tropicais por enriba desta temperatura gañan peso ano tras ano, aos períodos de exceso de húmidade séguenlles momentos de declaración de alerta ou pre-alerta por escaseza de auga nos encoros. O futuro xa está aquí.

Ecos limiaos (7)

De todas as vilas de Limia/Lima, Viana do Castelo leva o pulo no investimento da iluminación de Nadal, con 510.000 € de orzamento en 2023. Na comparanza con Vigo -auténtica potencia urbana deste evento, que inviste un 40% máis per capita no acontecemento- é só a sexta parte, mais o “coraçao do Natal” impregna a capital do Limia con fastuosas manifestacións na singular Avenida dos Combatentes da Grande Guerra. Non faltan tampouco os presépios das freguesías, expoñentes do fondo espírito católico dun territorio, que tamén enche as súas romarías.

Árbores e luces que semellan bágoas caendo das copas expándense polo val do Lethes; os versos do poeta renacentista Diogo Bernardes –“águas que de mistura / convosco minhas lágrimas levais”– acompáñannos no traxecto, especialmente en Ponte de Lima, vila na que as églogas do antigo notario de Ponte da Barca resoan á beira do grande teatro que leva o seu nome. Ao mesmo tempo, o fume das videiras podadas e queimadas caldea o aire da bacía.

Á percura da singularidade lumínica deste tempo, o viaxeiro remonta, desde Arcos de Valdevez, as abas da mole granítica da Peneda, camiño de Soajo. Na escuridade da noite albíscase a impoñente silueta do Paço de Giela -arquitectura de orixe medieval rehabilitada polo concello de Arcos en 2014 para uso cultural- engalanada por ringleiras de luces que realzan os seus volumes xeométricos. A estrada, sinuosa e estreita, ascende cara a Cabana Maior e Porta do Mezio, unha das entradas ao parque nacional de Peneda Gêres que se atopa por enriba dos 600 metros de altitude; aínda quedan case 200 máis de desnivel que remontar para chegar ás lagoas de Travanca. Nesta área arrasada polo lume hai máis dunha década, a reforestación aportou nova vida vexetal.

Co ceo toldado e tras deixar atrás unha aglomeración de coches que ascende como a Santa Compaña en busca da refulxente luz do Nadal, o viaxeiro atópase coa “floresta encantada” á que se accede por un pórtico ampuloso, as pasarelas de madeira enlamadas e os troncos de bidueiros e piñeiros rodeados de fíos de LED’s que arden na noite. Ao recanto do toco dos lobos bruando baixo a lúa chea accédese á esquerda, e as figuras metálicas dos animais érguense sobre un pequeno promontorio; abaixo roxe a auga nas pozas do curso alto do río Ázere, afluinte do Vez, que chaman aos turistas ao baño no verán. Máis adiante sáennos ao encontro unha raposa, elfos e trasnos que se refuxian a carón de amanitas velenosas. O camiño descende e remonta cara ao ilusorio fogar do Pai Natal, un cubo de cartón-pedra que semella a casa dun pitufo; o viaxeiro non atopa presépios. Este recanto luso non está no círculo polar ártico, non pisamos Rovaniemi e a neve dificilmente se acugula, mais o paseo ten lembranzas de turismo masivo e mercadotecnia consumista.

O Nadal conxuga tradicións cristiás con lembranzas saturnais; mestura símbolos e consume adornos chineses que maioritariamente se producen en Yiwu; as panxoliñas xa son globais -soan Wham e Mariah Carey ata nunha aba illada dun parque nacional- e os nenos poden mandar cartas a Santa Claus desde as caixas do correo espalladas polos lugares máis remotos. Incluso na montaña limiá é posible sentirse en Laponia. 

Blog en WordPress.com.

Subir ↑