Le temps

L’existence de l’être humain est marquée par le temps qui s’écoule sans cesse. Le rapport de l’homme au temps est marqué par le passé (la mémoire), le présent (ce qu’on observe) et le futur (l’attente). Le temps est souvent perçu comme un changement continuel et irréversible, où le présent devient le passé. Toute question physique prend en compte le temps, par exemple sous la forme de la vitesse ou de l’accélération (V= d/t).

Le temps est irréversible, sécable et mésurable, continu. Il est donc fugace. Selon Saint-Augustin, “il y a trois temps: le présent du passé, le présent du présent, le présent du futur.” La mémoire est le moyen à la disposition de l’homme pour lutter contre la fugacité du temps; elle s’appauvrit avec le temps; selon Nietzsche, la conservation intégrale du passé nous paralyserait complètement et nous empêcherait de jouir innocemment du moment présent. Il faut donc savoir oublier, oublier nos échecs pour se lancer dans de nouveaux projets, oublier les déceptions amoureurses pour aimer à nouveau…

Le temps est compris de deux manières selon Bergson: soit par la conscience, soit par la technique. Le temps subjectif de la conscience est lié à nos représentations (pensées, sentiments,…), alors que le temps objectif, celui de l’horloge, agit comme une mesure commune, universelle, du temps.

Les planètes tournent autour du Soleil, les jours succèdent aux nuits à moins que ce soit l’inverse, les saisons se suivent et reviennent et des athlètes fins et musclés reprennent chaque année le départ de la “grande boucle”. Du simple constat que le temps, parfois, répète ce qu’il s’est autorisé à produire une fois, on a tendance à déduire qu’il serait lui-même cyclique. Lié à cela serait le mythe de l’éternel retour.

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